La Pergola: vue sur Marseille

Autant vous le dire tout de suite: à la Pergola, on ne vient pas pour bien manger! On vient manger point. Mais surtout on vient diner avec vue. Sous une tonnelle en feuillage, la Pergola offre une unique vision sur la baie marseillaise et angle imprenable sur le petit port de la calanque de Niolon. On se cale derrière un rosé de Provence bien frais et après ça, on envisage la vie… …ou la carte: petite friture de « mange-tout » (11,5€) , frito misto (14€), pourprions, seiche à la plancha (19,5€), moules poulette(13,5€), soupe de poisson (12,5€) et pour les irréductibles, entrecôte frites!  Après avoir louché sur les « éperlans » frits qui avait l’air appétissants, j’ai opté pour une valeur sûre dans des propositions qui le sont moins : la plancha! Du genre parfois très bon mais surtout jamais vraiment mauvais. La seiche sort sans doute du congel mais en entier avec

Kakigori sur le Vieux Port

Chez certains, il parait que c’est pas les grosses chaleurs??? Nous à Marseille, comme on dit « ça va »!!!! Bon certes, pour se rafraichir, on n’a pas Berthillon ni Pozzetto ni Mary. Mais on a Takosan… l’adresse japonaise du Panier. Takosan sert certes les meilleurs takoyaki japonais de toute la cité phocéenne mais surtout les seuls Kakigori de tout le Vieux Port. Exclu été. Les Kakigori, c’est les mister freeze japs. Tout simplement une glace pillée par une machine à Kakigori ultra belle, que l’on arrose de sirop de toutes les couleurs. Ya plus qu’à shlurpser pour se rafraichir. Mais ce que je préfère dans les Kakigori, c’est les regarder se faire. | 2€ le Kakigori | A emporter mais aussi quelques places assises.  

1 euro le kilo

Mercredi Sous les oliviers

cafe des epices1

Ce soir, comme tous les mercredis jusqu’au mois d’août,le Café des Epices se délocalise Sous les oliviers! Arnaud est out et Carton de Grammont cuisine plancha. Sous les oliviers, c’est le restaurant qui prend ses quartiers d’été, juste en face de chez lui, sur la plus belle terrasse de Marseille. Menu unique comme d’hab mais peinard au calme des pots géants, bercé par Cyril Le Deejay. Ces transats en ville, c’est que du bon temps sous l’olivier. Ce soir, on se met de travers (de porc laqué à la plancha), pieds paquets sur la chaise longue (« eh oui, carrément » affirme Arnaud), on se prélasse côté pain tomaté et on se tartine de crème de courgettes. Dans les verres Bacchus, Venus ou Pomponette (4€ le verre). Un espoir qu’il reste de la semaine dernière, un peu de ce jambon de Gery, un cochon noir de Gascogne qui vaut qui vaut largement

Scène de parmesan

Giovanni, le samedi et le dimanche, rapporte son parmesan de Vintimille et découpe toute la meule au marché d’Aubagne

Spéciale Japon | 3.Tako-San: takoyaki à la sortie de l’école

Dans la classe de ma fille, il y a un petit garçon qui s’appelle Yu (prononcez You). Il est arrivé quelques jours après la rentrée et ma fille m’a dit : c’est normal car il vient de très loin. Effectivement, Yu arrivait du Japon! Et Niho, la dite maman qui vient aussi du Japon… a ouvert le meilleur japonais de  Marseille à deux pas de l’école : Tako San! Certes très riquiqui mais maxi bueno. Tako San a spécialisé ses quelques mètres carrés dans les takoyaki : originaires d’Osaka, de petites bouchées toutes rondes à base de pâte à crêpe, farcies de choux, échalotes, gingembre et d’un morceau de poulpe. Le process de fabrication ferait pâlir les meilleurs designers culinaires:  une plaque en fonte avec des empreintes toutes rondes dans lequel Niho fait pivoter les boulettes, cuites en dessous crues dessus, sur elles mêmes avec une paire de baguettes. Quand

RAP parisien sur Marseille

Retrouver un peu de Marseille à Paris, ça fait un bien fou. Alors ce RAP de la capitale sur notre meilleur talent italien, ça n’est pas perdu pour tout le monde! Je vous avais dit que j’irai voir notre Alessandra Pierini régionale qui court désormais à l’extérieur. C’est fait! Le mercato culinaire nous l’a bel et bien piquée. L’ancienne génoise de PAsta & Dolce a déplacé son épicerie dans le 9è mais surtout ouvert un vrai restau, avec une belle pièce (un peu trop bourgeoise), de l’art au mur et un vrai sommelier complètement investi: Giovanni. Giovanni vous sert comme il boirait. Un Morello di Scansano ou un Zidarich 2007 qui vous font dire que la culture vino italienne reste à combler. La carte de RAP qui se divise en antipasti (15.18€), primi piatti (15.18€) et secondi (25.28€) justifie des prix assez élevés par une sélection précise de produits et

Dégommer Dugommier?

Dugo. Du goût. Dugommier ? Moi je dirais, Dugo. Ducon. Dugommier … Aujourd’hui, je décide de dégommer Dugommier! Sachez le: à Marseille, ça n’est pas gustativement correct. Car Dugommier fait la quasi unanimité. Mais comme chacun sait, les Marseillais ne sont pas très exigeants, particulièrement en matière gastronomique. Trop enthousiastes en tout cas sur ce lieu effectivement sympathique en plein centre de Marseille: une brasserie à la parisienne narguant le Vieux Port…Mais je viens d’y reredéjeuner et à force observation,  dégommé Dugommier! Ca devait faire parie de mes mauvais jours. Suffit-il de mettre du pain dans une corbeille en plastique pour faire « genre vintage »? Non! Suffit-il de repeindre un plafond façon vieilli pour dire « on est une bonne vieille brasserie » à l’ancienne. Genre Dugo du goût quoi. Non! Suffit-il de se dire « comptoir » pour tenir la route sur une carte tendance tradi? Non! Suffit-il de manger sur une table en

Pasta e Dolce: rital à Marseille

C’est un RAP parisien mais Pasta e Dolce est resté à Marseille! Alessandra Peirini a fui Marseille pour ouvrir RAP dans la capitale. Son restau est dit-on, « carrément carrément« ! -  Méfi: la marseillaise que je suis (quand elle n’est pas parisienne), RAPera à son prochain séjour sous la pluie. En attendant, sous le soleil, Nathalie Iacono a repris la taule de Pasta e Dolce: épicerie et trattoria. Et ça tombe bien, c’est juste à côté de ma piscine. Selon mon bon adage, un restau/une piscine, je pourrai bien y aller deux ou trois fois par semaine. Pasta e Dolce reste dans son jus : des pâtes et des douceurs. Cecco, Martelli, Setaro, burrata, panettone Tri Marie, tiramisu, arancini (des boules de riz farcies) et pâtes fraiches (18,5€/kg), etc. C’est soit maison soit des meilleures provenances. Et juste derrière l’épicerie, la trattoria. Huit tables bien planquées pour connaisseurs. Réservation obligatoire ou

Mie corazon

A Paris, mon pain, c’est celui de Christophe Vasseur. A Marseille, c’est celui de Lapaline, avec des grillons et des chèvres dès qu’on ouvre le site internet…. Quand je ne rapporte pas avec moi le pain des amis (avec ma côte de boeuf de Brunon…), j’attends le marché du Cours Ju(lien). Donc le mercredi. Mais c’est à seule condition que j’ai du bon pain. Car Marseille a du soleil mais n’a pas de bon pain…. Tout est bio, au levain, travaillé à Gap (mais ils se lèvent à quelle heure les gars pour que j’ai ma tartine ce matin???) mais tout n’est pas carré ou en boule intégral semi complet semi aux figues noix raisins olives ou sans … gluten (de riz rouge et sarrasin). Quoi qu’il arrive, je pars toujours avec une tartine de pain aux raisins qui concurrence sérieusement celui de Poîlane. Sinon, le 100% petit épeautre l’est