Design culinaire: à voir

« Delphine Huguet est heureuse de vous présenter son dernier projet : (MÛ)TATION« , m’écrit l’autre jour la miss toujours en ébullition. Delphine Huguet, vous commencez à la connaître ici. La salade aux nectarines, les sucettes Eat Bill, la goutte de lait On the move c’est elle. En ce moment, Delphine Huguet est en résidence canadienne à la Société des Arts Technologiques de Montréal où elle chasse le caribou ou tout autre bête alimentaire… En attendant, son dernier objet comestible a été dégusté lors du lancement de la marque de lunettes écologiques MÛ au  salon de l’optique. (MÛ)TATION raconte l’histoire des lunettes MÛ, fabriquées en bois et assemblées sans l’aide d’aucune vis. Le mangeur était invité à casser la branche en chocolat pour la tremper dans la crème aux noix de pécan. « En espérant que ce projet vous apporte réflexion et gourmandise, bien savoureusement« , conclut-elle. EN cherchant sur le net un peu

Journées du patrimoine: cuisines le Corbusier

1945: Le Corbusier pose à Marseille la 1ère pierre de la Cité Radieuse. Dans son « unité d’habitation«   tout est prévu pour une vie collective saine, familiale et urbaine : rue commerçante, crèche, école maternelle, toit terrasse, piscine, gymnase. A l’extérieur des appartements, des boîtes accueillent les livraisons des commerces du 3è étage. On les ouvre de l’intérieur, à la façon d’un monte plat. Une autre boîte est prévue pour la glace: le frigo n’est pas encore entré dans la grande consommation. Charlotte Perriand, diplômée des arts déco, s’arrache les cheveux mais passe dix ans à travailler avec l’architecte et c’est elle qui conçoit d’intelligentes petites cuisines ouvertes pour la ménagère active qui reprend plaisir aux fourneaux. Ces « contenants d’une famille » consacrent quelques mètres carrés à la cuisine optimisés au maximum : passe plat, placards en hauteur,  plaques électriques, plan de travail en zinc, porte savon et espace éponge incrustés dans

Salade de blogs ||5.Ebullition

La salad-deuh de nectarine « J’ai tendance à cuisiner au quotidien de cette manière : je vais au marché et j’achète ce qui me fait envie sur le moment…après durant la semaine j’ouvre le frigo et imagine ce que je peux concocter avec les produits qui s’y trouvent. Cette fois ci, j’avais de belles nectarines bien juteuses et bien sucrées et il faisait chaud chaud chaud ! » Pr 4 : 3 belles nectarines bien sucrées 1 batavia bien charnue 1 bouquet de ciboulette 2 petits citrons verts 1 cube de bouillon de poule ….Lavez la salade et la ciboulette consciencieusement… Epluchez les nectarines et coupez les en dés…Emincez la ciboulette…petit…petit…petit…Faites fondre le bouillon dans un bol avec 6 cuillères à soupe d’eau….Pressez les citrons verts bien fort et les ajouter au bouillon….Mélanger les ingrédients dans un saladier et arroser… Dégustez à l’ombre quand il fait bien chaud dehors …. J’ai rencontré Delphine Huguet au

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Tarte aux blogs ||4. Eat design

Tarte (presque*) nordique « Quand je pense tarte, je vois souvent des ingrédients les uns par-dessus les autres. Pour sortir de cette sempiternelle superposition, la tarte (presque*) nordique joue ici sur la juxtaposition des ingrédients, chaque élément de la garniture devient alors lisibles, créant par la même occasion un contraste graphique… » La pâte : Broyer  finement 5 ou 6 « wasa » au seigle, ajouter 100g de farine de froment, 50 gr de beurre mou et un peu d’eau, former une boule La garniture : Mélanger 300 gr de fromage frais avec du poivre blanc, de l’aneth frais ciselé, et le zest d’un citron jaune*. Monter 25 cl de crème fleurette en crème fouettée, ajouter au fromage frais Etaler au rouleau à pâtisserie, foncer un moule à tarte, piquer la pâte et cuire a blanc pendant 15 minutes Découper des lamelles de saumon fumé, monter la tarte en alternant ruban de saumon et ruban

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Designer culinaire: le livre

Exclu so food so good!…Vous êtes les premiers à découvrir la couv de mon premier livre à paraître le 28 octobre. Un large panorama des réalisations du design en cuisine, choisies et commentées par Stéphane Bureaux et moi même. Hâte que vous voyiez ça… 192 pages. 35€. Ed: Eyrolles

Comestible

COUPES EN QUINCONCE en purée de mure et de bleuet, mascarpone, oeuf, farine, sucre ||| STRATES en farine de quinoa noir,  farine de graine de pavot,  farine forte, lait, oeuf, huile végétale, poudre à pâte ||| RAMEQUIN CROQUANT en purée de mangue, farine blanche, sucre, beurre ||| DOUBLES BOLS en farine, sucre, poudre de pistache écalée et sans peau, poudre de thé matcha, purée d’épinards, poudre à pâte L’aliment comme matériau ou comment questionner les conditions de notre environnement. Telle est la question que s’est posée la canadienne Diane Leclair Bisson, professeur agrégée de design, en voyant les monceaux de poubelle tous les jours devant la maternelle de son fils. Si petits et un tel volume de poubelles…Et si l’assiette se transformait en une partie intégrante et mangeable de la pointe du gâteau?  Son très beau livre « Comestible » est une revue de matières à manger qui se substitueraient à couverts

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Design culinaire : bientôt vintage

Le design culinaire, ca commence aujourd’hui. La nouvelle série de menus conçus par Germain Bourré avec trois nouveaux chefs autour de vintages Veuve Cliquot sont lancés au Fairmont Monte Carlo. A Paris, chez Apicius, et Lyon, la mère Brazier, c’est pour septembre. Germain Bourré parle de culinaire autant à travers d’étagères potagères à planter sur son balcon que de tentatives de convictions pour des chefs qui le sont souvent moins. A Monaco, j’ai laissé tomber les yatchs pour me concentrer sur le champagne. Le designer a mis en place un très long plateau qui m’a fait pensé à ceux en argent du Louis XV voisin. A la façon d’un plateau de service donc, celui ci reste sur la grande table d’hôtes pour des apéros champagne sushis. Un plateau prétexte à parler de terroir. Donc de la selection des parcelles, en grand et 1er crus. Un historique des strates qui constituent

Le design, c’est Géant

J’aime bien le mercredi parce qu’on peut faire plein de cuisine avec ses enfants. Et comme je suis en plein dedans (livre oblige, vous commencez à savoir…), on peut même faire du mini design culinaire. Avec mon co auteur… A partir de lundi, confiez vos minots à Stéphane Bureaux et Elise Labide, miss Eat design. « The Kooples » designers s’occupe de tout. Pendant 1h, ils vont mettre des grains de maïs partout, jouer aux billes de légumes à avaler et recouvrir un géant de légumes. Et le soir, Christian Etchebest, Alberto Herraïz et David Zuddas (attention, il est de très mauvais poil) s’amuseront eux avec les grands. Et tout ça, pour les 50 ans de Géant Vert (gratuit mais inscription obligatoire). Ho, ho, ho!

Un potager en étagères

Ca n’est pas parce que je vais découvrir ce midi le nouveau menu de design culinaire réalisé par Germain Bourré avec Maryan Gandon du Fairmont à Monaco, autour des vintages Veuve Cliquot que je vous parle de lui… Pas du tout… Mais parce que Germain Bourré, ce jeune designer très porté sur le culinaire, a une activité débordante. Vous en connaissez déjà quelques unes relatives à sa croisade culinaire. Son dernier projet réfléchit à la périphérie de la cuisine. Les étagères potagères de Germain Bourré évoquent la nature urbaine, un sujet qui nous tourne autour en ce moment, à vous comme à moi… Posez ces étagères mobiles sur votre balcon et vous voilà équipé d’un potager immobile dans l’immeuble. Mettez-les entre cuisine et salon et voilà, illico pesto à portée de main et tisane à hauteur de canapé. Dans cette culture verticale, on sème, plante et récolte. Ces modules de

La Nature Intérieure de Matali Crasset

Revoilà Matali Crasset autour de la mémoire du terroir : Nature Intérieure. Après sa série In vino Veritas, l’Arbre/bouteille, 2010 est un nouvel objet pour déguster l’huile d’olive. Installée dans le Moulin de la Valette, l’exposition de la designer réactive la mémoire d’un moulin à huile. Par une série de contenants en verre et une installation artistique où naturel et artificiel s’articulent autour d’une évocation symbolique de l’olive, qui comme le vin, est associée au terroir. Une carafe à huile pour voir, un verre à huile « échappée verte » pour goûter, une « table à l’olivier » pour déguster et une carafe en verre soufflé et argent, ces contenants, leurs formes, leurs fonctions nous interrogent sur notre rapport à l’huile d’olive, à la terre, à la culture. Matali Crasset : « Dans le salon de dégustation, qui propose un rituel imaginaire autour d’une table d’hôtes, traversée par un saule qui pleure, formant un cocon