Maison & Objet : food news

Maison et objet c’est beaucoup de monde, beaucoup de couloirs, des milliers d’assiettes, des tonnes de machines à café, une tendance »écolaboration à se greeniser la vie », du people (Starck, Lehanneur, Sébastien Gaudard à Now et Muriel Robin à Laforge de Laguiole qui n’a pas du tout aimé le couteau de Ghion!) et plein de petites food news. La Forge de Laguiole, qui fabrique pas mal de couteaux pour pas mal de chefs, prépare un véritable objet de couverts pour Ferran Adrià, à El Bulli. Andrée Putman sort elle son couteau  inspiré d’un modèle 1810 en version pliante. Ora-Ito signe un objet aux lignes rectangulaires. Matali Crasset et Frederik Grasser Hermé seront à nouveau ensemble à la Milk Factory, rue St Lazare, au printemps pour une expo Produits Laitiers : Le lait fait son beurre. LG a choisi Alain Passard (pour son regard éco friendly. Sinon, oui, oui, il a toujours

Marti, Alessi, si, si

Un « food designer » est quelqu’un « travaillant sur la nourriture, avec aucune notion de cuisine », énonce l’ex designer espagnol Marti Guixé qui vient de signer un nouveau projet pour Alessi.

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Hermé + Crasset =

Dans un duo qui semble lui réussir, la designer Matali Crasset retrouve le pâtissier Pierre Hermé. Depuis sa pelle La collection pelle à tarte “Dé (s) licieux “ éditée en 2006, Matali a passé à nouveau de longs moments à observer dans l’atelier les gestes, les proportions, les temps à respecter…Sont nés, chez Alessi, « les essentiels » : le Cul-de-poule, le Fouet, la Spatule, « trois outils indispensables à la panoplie du pâtissier ». Deux créateurs, deux usages à chaque fois. Chaque instrument se prête à de multi tâches a plusieurs usages : professionnel et amateur, une spatule + une cuillère, remuer ou racler, un cul de poule + un bol, mélanger et maintenir… Comme en 2006, l’orange revient. Plus qu’il n’y parait sous cette coupe relativement ascétique, Matali Crasset aime la cuisine. Le designer y a puisé pas mal de projets. Du mobilier pour les ateliers de Fraich’ Attitude, une collection de

Joli poulet bronze, caoutchouc et céramique signé Lorna Simpson Seuls les sots l’y laissent

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Design culinaire : champagne!

Germain Bourré, designer issu de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims, collabore depuis plus d’un an avec la maison Veuve Cliquot Ponsardin sur un projet cherchant à lier une maison / un vin ( les Vintages 2002) / une cuisine. Au travers d’un rapport fusionnel entre vin et plat, Germain a tenté de décortiquer les valeurs de la maison de champagne et d’en retranscrire un discours sémantique. Trois menus sont ainsi venus s’inscrire dans le temps, le mouvement et la dégustation. « La singularité de chaque menu est pour moi une preuve de trinômes Maison-Designer-Chefs réussis”. Le design culinaire, parfaitement bien établi dans son rôle de provocateur de sens.

Toblerone à toute vitesse

22h. IDTGV Paris Marseille. Vla la « barista » derrière son chariot. Je sens que je vais encore craquer…2€ le Toblerone, c’est de l’incitation à la débauche, du vice à 300kmh, un mini crak à très grand vitesse! Carton jaune pour ce triangle d’or. Quand je pense que cette tablette triangulaire est née, un an après moi, l’année érotique de Gainsbourg … Jean Tobler a ainsi été un des premiers à  initier un graphisme de tablettes différent. Un vrai bouleversement dans ce monde purement parallélépipédique. Et d’ailleurs, dans le domaine, le design industriel n’a pas vraiment fait plus original depuis. Un triangle, puis deux, trois et on est rassasié pour de longues semaines de ce lait trop sucré, à peine sauvé par quelques rares pépites de nougat au lointain goût de miel.  Après ca devient le triangle des bermudes… Le chocolat traîne dans le sac à main des semaines, des petits bouts

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La galette? Carrément!

La galette des rois c’est un peu comme les vœux. On y a droit jusqu’à fin janvier non ? Jusqu’aux crêpes quoi, histoire de pas rester le ventre vide ! Faut dire que la galette, c’est carrément bon. Justement… Le carré c’est follement tendance ! Vous avez remarqué ? Cette année, le c par c a remplacé le ∏2R, si bien que le S(urface) se mange désormais en cm2… De quoi faire faire un tour de 180° dans leur tombe à Melchior, Gaspard et Balthazar. S’emmêler sérieusement l ‘or, l’encens et la myrrhe. Car si la galette est dégustée à l’épiphanie, le 6 janvier, c’est qu’elle fait référence à l’arrivée des rois mages à la crèche. Ils ont offert « l’or comme à un roi, l’encens comme à un dieu, la myrrhe,  comme à un homme… » et à la fin, tout le monde s’est gavé de galette. Enfin je vous la fais courte, mais si

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Le design met les pieds dans le plat

Sortie du OFF 2007. Plus de taxi. Sylvie Amar partage le sien avec le chef milanais Carlo Gracco. Trois ans plus tard, ils se retrouvent autour d’une création commune au Paris des Chefs, les rencontres  de Maison & Objet. Ils font partie des onze duos qui les 23|24 janv pousseront la cuisine des fourneaux aux arts. Formée à l’ENSCI, Sylvie Amar s’attaque tout particulièrement aux arts de la table, travaillant des outils propres à susciter de nouvelles inspirations aux chefs, tant en création de recettes qu’en dressage ou en gestes…Nourir l’esprit, toujours, nous dit le designer. «Travailler à la périphérie de la cuisine, générer un plat pour poser des questions », résumait Stéphane Bureaux l’an dernier qui à Maison & Objet dévoilait avec Alexandre Gauthier (la Grenouillère) un fumoir sur table. Sylvie Amar a déjà réalisé des boîtes à épices pour Olivier Roellinger, une cabine à peinture culinaire pour Matfer ou

Les embûches des bûches |2

Autres bûches. Pas d’embûches C’est bizarre . Ca doit être l’air du temps. J’ai vu celle de Kenzo 2009 et j’ai pensé Bretillot 2008En haut, un « culinaire designer »/ De petits rondins salsifis, foie gras, sablé et ganache en chocolat, transposition du sucré en salé… En bas, un « créateur universel » / Trois rouleaux imaginés comme des bambous et enveloppés d’une pâte d’amande au thé vert. Bretillot lui, ça l’a pas frappé : « C’est pas super proche non plus»… Mais à revoir la belle photo de Rastoin (merci per…) de la Bûche Fagots réalisée pour un sujet soFoodsoGood dans VSD l’an dernier, finalement …:« Je commence à en avoir un peu l’habitude. Dans les cuisines, il n’ y a pas de culture de la protection ». A lire aussi |Starck attaque

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Les embûches des bûches |1

Starck attaque Chaque année, même topo. Ca bûche ferme en pâtisserie pour savoir comment achever ces agapes en gardant un morceau de souvenir pour un tour complet de calendrier. A cette heure, les éditions limitées des rondins pâtissiers ont été largement digérées. « Air, eau et feu » d’Hevin, « 2000 feuilles » d’Hermé (89€), « Rêve » de Lenôtre (98€), « Tapis Rouge » de Michalak (118€ !) et autres «Beaux sapins » ont au mieux , intégré la mémoire gustative catégorie « mm, c’était bon», au pire celle de « m, c’était beau ». Mais y’en a qui ont encore le billot sur l’estomac. Le milieu du design n’a pas rangé la scie. Appelés à la rescousse de la création, les designers y vont chaque Noël de leur joujou culinaire. Florence Doléac cette année, Patrick Jouin l’an dernier chez Häagen Dazs, Starck en 2006 chez Lenôtre, etc. Dans des réponses plus ou moins pertinentes, celle de Mr Good Goods – une bûche,

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