Ariaké : vraiment so good
Le chef étoilé belge, Bart de Pooter (Pastorale) a été le premier à me parler des bouillons d’Ariaké. Avec un argument de choc: quand l’industrie arrive à ce niveau d’excellence, le gastro peut commencer à se demander si cela vaut le coup de continuer à faire ses propres bouillons. Eu égard à la peine, au coût, à l’énergie, au temps, au personnel et aux ingrédients que nécessitent la fabrication d’un tel bouillon…
Ariaké, c’est un des plus grand producteur agroalimentaire du Japon, spécialisé dans les assaisonnements naturels, associé depuis 2003 à Robuchon. La marque qui visait le professionnel est passée du pro au blairo en faisant des doses de 33 cl au lieu des 2l pour restaus. Tous les bons Monop ont leur gamme de bouillons Robuchon: crustacés, volaille, boeuf, coquillages, légumes, à boire ou à cuisiner, affichés sans OGM, sans glutamate. C’est bête comme thé : on chauffe l’eau et on laisse infuser les sachets.
Et quand on n’est pas étoilé ou chef mais quand même branché gastro, la question du faut-il faire soi même, ça fait longtemps qu’on l’a oubliée!!! Depuis que j’ai ouvert le 1er sachet, j’ai enchainé les recettes et suis devenue complètement accro. Soupes, risottos, bouillons clairs, etc, nouilles blanches, soba, crevettes, poulet, choux chinois, carottes, soja, etc. Hier soir, j’ai sorti deux bouillons crustacés et mes fonds de placard: tofu, crevettes, nouilles de riz, épinards. J’ai chauffé Ariaké, plongé tout ça dedans et en 10 mn, j’avais une méga soupe que même les viet d’en bas sont loin, très très loin derrière!