So foodidtgv
Je passe pas mal d’heures entre Paris et Marseille dans des idtgv qui me mènent de la mer à la tour Eiffel, de la Méditerranée à la Seine, de la pizza au gastro, de toblerone en toblerone. Pas mal de temps à jongler avec des coups de speed jusqu’au bout du quai, les minutes de batterie restante et la bataille en zap pour faire éteindre les portables des marseillais à m’entendre dire « mais mdame vous avez qu’à aller en en »…. Chaque voyage est ainsi un petit dépaysement culturel. Vous n’imaginez pas comme en 3h on passe d’une France à une autre.
Les baristas ( !) font donc régulièrement partie de mes voyages culinaires…Ces personnages pleins d’enthousiasme qui vous font tromper Morphée pour vous pervertir au bar. Mais je m’y rends en fait très volontiers, curieuse des petites nouveautés qui peuplent régulièrement cet espace. Il se trouve que la carte iDzinc est une des plus sexy des chemins de fer hexagonaux …
Et carrément trendy. Les compotes y sont des « compotées », les sandwichs des wrap, le pain du « maïs BLT », les boissons fraîches du « jus de pomme Pink Lady » et les cacahuètes de la « nanofoude » » à grignoter en tapotant ses gameloft (5€ les 3) ou en sirotant une Iki beer. Selon l’heure, c’est aussi expresso serré – arabica ou robusta bio? -, une limo « Pink artisanale » ou un rouge Castillo del diablo…
Côté grignote, de petits sablés ronds et bons de qui vous savez, des chips Real handcooked et les Deux Vaches en yaourt bio…Mais y’en a toujours qui en veulent encore plus : « heu non madame, yaourt brebis on n’a pas». Faudrait pas exagérer non plus.
Ma curiosité journalistique à 574,8 km/h m’a emmenée jusqu’au Chef (Express) des bars TGV soit le groupe Cremonini SpA, italien concessionnaire qui fait manger 60 millions de voyageurs dans 700 trains dans 8 pays européens, 90% des TGV français, les Eurostar et les Thalys!
Allez, j’vous laisse. Voilà la plage.