LE MOW de la fin


Je suis restée un peu lointaine de ce blog ces derniers mois. C’est que je me suis fortement rapprochée d’un animal à 8 bras. Le poulpe m’a happée et ainsi est né Marseille Octopus Worldwide, premier festival 100% poulpe qui a exposé la bête, cuisiné l’animal, exploité les sciences octopussiennes, balayé les fonds, jeté l’encre et réveillé la pieuvre. J’ai suivi ma grande piste poulpiste et la cité phocéenne a ventousé. Des dîners de chefs poulpant jusqu’au dessert, des ventouses flottantes sur la façade d’un bâtiment historique, une soirée poulpesque autour d’une piscine, des photos géantes chez Ora Ito, trois expositions balayant les visions d’une vaste poulpe family, le poulpe en version street food, la rue en version poulpe (40 établissements collés à l’octo week), 8 DJ jouant le Grand Huit, des étoiles plein le poulpe avec Armand Arnal, Lionel Lévy, Nicolas Magie, Alexandra Mazzia, Glenn Viel, des poulpes plein les yeux. De Fun à Nova, de F3 à Femina, de Libé aux Echos, du Fooding à FineDining, une importante presse à l’encre sympathique. Ce festival tentaculaire a tenu Marseille 8 jours durant et ce premier Jet D’encre, tracé avec de tous petits moyens, a montré une énergie digne d’un animal à 9 cerveaux. Je veux m’excuser de mon absence mais remercier les 12 partenaires embarqués spontanément, une armée octopussienne de bénévoles englués vaillamment, 50 artistes, autant de chefs et de lieux de rencontre, ventousés amoureusement. Poulper est un drôle de métier. Face à l’intelligence de l’animal, l’humanité peut y perdre quelques neurones. Le président MOW 2018 a pourtant prévenu: « le poulpe est l’ami du diable, il faudra s’en souvenir». Blood sucker motherfucker, le prince des profondeurs en force majeure!