Lignac is watching you
Starbucks est out. Lignac débarque. Cyril Lignac vient d’ouvrir une chocolaterie façon Cyril et la Chocolaterie. C’est à dire un lieu où lui se sent bien, accessible, sans chichi, bon et vivant, gourmand croquant! Un genre de café chocolat. Un coin de rue avec double baies vitrées qui vont s’ouvrir en été. L’angle du triangle isocèle tracé entre Le Chardenoux et la pâtisserie. Cyril Lignac est désormais maitre du quartier. Il attrape tous les gourmands. Impossible de lui échapper. Qu’ils sortent du Chardenoux pour croquer dans un éclair en terrasse au soleil. Qu’ils s’exfiltrent de la pâtisserie pour manger assis leur tarte au citron. Qu’ils arrivent en pyjama de l’appartement d’au dessus pour se réchauffer autour d’un consistant chocolat chaud. La Chocolaterie a adopté l’esprit new yorkais des spots à plateaux que chacun vit à sa façon.
Un cookie par ci, un brownie par là, une part de cake à 3 couches, un pain au chocolat. Le muffin noisette est le plus gourmand croquant de la gamme. Parsemé de pépites de chocolat, rempli d’un très généreux coeur de ganache pour le gourmand, quelques perles de chocolat pour le croquant et vous voilà lesté pour la matinée. Les pressés s’en vont juste avec leur barre de chocolat, sneaker maison aux noisettes croustillantes, version noix de coco/framboise ou caramel biscuité lait qui envoie les mars aux oubliettes. Lieu bleu nuit et cuivre signé be-poles (maison Plisson, Merci, Petit Bateau) chic et choc. On peut rester là des heures, à se brancher au sol, travailler sur la grande table d’hôtes, siroter sur un banc un gobelet de Valrhona, s’adoucir en tête à tête au dessus d’une tablette de chocolat. Seul intrus, le café (qui est proposé, comme les softs et le jus d’orange pressé) signé Richard, soutien aux aveyronnais… Mais ici « pas de prise de tête« , rappelle Cyril, le café de tout le monde, pas le truc hyper aromatique d’Hippolyte, c’est pas l’esprit Chocolaterie.