Avant… avant, ma bible culinaire c’était Cuisine et vins de France. Je ne renie pas mon passé mais j’ai quelque peu évolué vers des choix culinaires plus extrêmes que ceux d’Irène Karsenty. Cela fait donc quelques années que j’ai donc jeté toute ma collec. Néanmoins, je garde quelques recettes de ce grand classique. Il faut bien reconnaître qu’elles n’étaient pas mauvaises les recettes à la mémé. Parmi celles-ci, en voilà une dont je ne me lasse pas : la tarte à l’oseille. Peut-être parce que c’est elle qui m’a fait découvrir le Menetou-Salon, avec lequel l’accord est parfait. Mais aussi parce qu’elle me fait penser à ma grand-mère de Caen. L’oseille, elle en faisait une soupe, un peu aigre, qu’elle mêlait à une bonne cuillère de crème entière, jaune normand. Finalement, c’est elle qui m’a donné le goût de ce légume ultra acide qui pousse comme du chiendent. Elle faisait aussi une sauce, à la même crème, pour le St Pierre. En dehors de ces deux manières, la tarte est la seule autre façon que je pratique pour accommoder ces tendres feuilles vertes. Etonnamment, ma fille l’adore cette tarte à l’oseille. Si petits et déjà cupides…