Kill the kale
Cédant à la kalemania, j’ai acheté mon 1er kale mercredi au marché bio du Cours Ju de Marseille. J’arrive à la maison encombrée de ces grandes feuilles comme un ado de ses grandes pattes: ne sachant pas qu’en faire. Le kale, le kale, oui mais comment ça marche? Du coup, j’envoie une alerte générale aux réseaux sociaux. Et là, tous mes amis, followers, instagramers, me dévoilent la réalité du kale! Il faut le battre comme un poulpe, l’attendrir jusqu’à ce que ses fibres décident de lâcher prise. Cru, c’est pas mangeable; cuit, à peine; en jus ??? à la rigueur… Voilà que je fourre les feuilles de la coriace dans ma centrifugeuse Magimix. Il en ressort un jus vert épinard ! Un genre de smoothie pour lapins. Un extrait 200% detox. Du coup, j’ai vidé mon panier de fruits et légumes dans la machine pour essayer de l’adoucir: carotte, concombre et surtout beaucoup de pommes. Peu téméraire, j’ai mis une paille rose et glissé ça à ma fille. « Coucou, maman a fait un bon jus…. ». La pauvrette a shlurpsé toute confiante et quand le liquide a commencé à glisser sur ses papilles, j’ai vu son visage changer, les lèvres se crisper, le cul de poule se dessiner, le front se plisser et un « berk, mais heu c’est quoi????« . Je ne suis toujours pas venue à bout du chou. On me conseille désormais de masser la chose, puis de l’achever en chips ! Faire cuire le kale avec beaucoup d’autres ingrédients surtout pour ne plus le sentir. Parce que au final, tout le modne est d’accord pour dire que le kale, c’est deg! Donc, le kale, on oublie! Je confirme mon anti américanisme primaire. Ce chou rend fou les Américains qui en mangent soi disant des tonnes et nous ont même pondu un Fifty shades of kale. Mais non seulement c’est pas bon, mais en plus certains avancent que ce super aliment est en fait un super poison. Bref, je suggère de lancer une pétition kill the kale!