Avec la Milk et le beau Valentin, on a décidé que le fromage se mangeait autrement: pas juste après la poire, pas non plus à la place du dessert. Le fromage pour le fromage! Et pas que tout à la fin du repas, quand on en peut plus du pâté, de la viande, de la salade et qu’il nous reste un petit bout de pain à finir, et un petit verre de vin, non un petit bout de pain, etc. Le piège du croûton qui ne partira pas par dessus le balcon avec les miettes. Le petit regret d’avoir trop mangé. La bouchée de coulant trop forte. Mais , je voulais aussi du dessert…. Alors tout ça c’est terminé! On va mettre du fromage partout comme ça on se posera plus de question. Mais on ne fait plus les quiches, on n’enfourne son sourire dans une tourte, on ne kiri pas les soupes. Du matin au soir, on distrait ses repas avec des frometons : tartine de frais sur la brioche, confiture et tomme sèche, crémeux dans les fleurs, balsa et croûtes. Le fromage autrement, c’est pas si compliqué. La Milk a sorti un très joli petit livret (en ligne d’ici qqs jours ici) mis en forme par Ich et Kar avec toutes les recettes originales de Valentin. Franchement, toutes donnent envie! J’aime bien tout particulièrement celle de l’Epoisses au cassis. Un fromage qu’on n’ose jamais trop servir tellement il pue et dégouline. « Fort et animal« , résume justement Valentin qui en connaît un rayon sur la question. Même les amateurs finissent par laisser une partie de ce rocher bourguignon qui sous sa croûte rebelle s’avère fin et délicat. Des restes d’Epoisses, quelques pop corn, du cassis et le tour est joué. Easy & funny, le cheesy!