La sardine du vendredi
Je n’étais pas retournée dans ma boîte (à sardines) depuis longtemps. Fabien Rugi a traversé la rue, refait le lieu, agrandi le lieu et Céline a fait un bébé. C’est grand, c’est lumineux, c’est mieux! Les places au comptoir donnent envie de se camper face aux fourneaux. En salle, on mange côte à côte avec des habitués à grand ventre ou des japonais qui découvrent les violets. Hormis le lieu, la carte n’a pas changé. Fabien non plus. Marseillais for ever, avé l’accent et la rudesse du service les mauvais jours. Son banc d’écailler poissonnier met plus que jamais en valeur la pêche locale. Les coquillages débordent jusqu’à l’Atlantique. Maintenant que l’on boude Toinou, on vient chez lui se manger un six d’irlandaises ou une douzaine de Gillardeau. Et aussi toute la cuisine de la cuisinière-poissonnière! Chapons, encornets farcis à la bisque de favouille, couscous aux poissons, énormes soles meunières, pâtes alle vongole (trop cuites les spaghett Céline) et de magnifiques anémones en beignets. A Marseille, il n’y a que chez Passédat et à la Boîte à sardines que vous mangerez ce rare mollusque méditerranéen. Déco boîtes à sardines et assiettes tout poisson chinées chez les broc. Ca donne des envies de Méditerrannée tout ça!