Pâques c’est lundi, aujourd’hui c’est mercredi. Dooooonc? Comme nous sommes toutes des saintes cette semaine, on peint les oeufs avec notre marmaille! On sort le kit couture, plante une aiguille dans l’oeuf, se pique 10 fois en essayant de faire un trou sur chaque face bombée, finit par prendre un couteau, taper un grand coup, casser l’oeuf, recommencer, s’énnerver et puis là, se coller une coquille sur son gloss et soufflez, allez soufflez madame. Les oeufs de Pâques c’est un décollement de la plèvre chaque année! Et après, place à la créativité… Peinture, rubans, raphia, pâte d’amande. Si on veut de l’oeuf de Pâques vite fait, on va chez Hema qui a des kits d’autocollants sympas (éviter le kit peindre son oeuf: quand on aime faire la cuisine on achète des gros beaux oeufs et les gros oeufs ne tiennent pas dans la machine!). Evidemment, au bout d’1h sur un seul oeuf, je me suis pris un « mais pourquoi tu fais la même chose chaque année »?J’ai donc posé le barda , laisser ma poulette à son jeu d’enfant (après tout!) et me suis consacrée aux choses sérieuses du mercredi: la cuisine! Parce qu’une fois qu’on s’est décollé les poumons pour garder les oeufs intacts, qu’est ce qu’on fait avec ces jaunes et blancs déjà pré mélangés? Il faut bannir toutes les recettes de blancs et jaunes séparés, en trouver une qui nécessite beaucoup d’oeufs et qui ne demande pas de les mettre un à un. Donc pas de laisse au chocolat, pas d’éclair, pas de soufflé, au mieux, un quatre quarts… Et là, je sors mon joker: ce sera omelette! Et pas n’importe laquelle: l’omelette de mon homme. Elle est terrible, mousseuse, flatteuse, généreuse et bien roulée. L’omelette de mon homme, c’est tout lui.