Richer: à côté de l’Office
Quand L’Office est plein, on se réfugie à la porte d’à côté, au Richer. Même proprio, ambiance punchy d’un bistrot qui tourne du petit dej au dîner avec une carte très courte (3 fois 3 propositions). En bas de la feuille, on lit « Merci d’être là » et ca fait d’emblée du bien…On a lutté pour avoir une table: dans ce quartier de mangeurs, il y a foule à 13h. A 2, on vous glisse avec des inconnus à une table de 4. Patientez: le travailleur est pressé et ça tourne vite (profitez-en pour aller chercher votre burata en face, à la Coop Latte. Le jeudi c’est arrivage). L’assiette est pleine de surprises: petites portions mais charmantes associations. Ce genre de cuisine créative qui débarque dans le palais d’on ne sait mais qu’on réceptionne avec allégresse. Châtaignes, copa et merlan (et oui c’est bon le merlan en gros pavé saisi sur une dentelle de pain), choux rouge, gingembre et terrine de lièvre. On découvre le légume cacahuète et la trompette « DLM »… Café signé Coutume, excellents fromages affinés Tabert (rue Cadet) et vins comme j’ aime : Villemade, Josmeyer, Breton, Coste, à prix raisonnables (25.45€). Le champagne c’est Agrapar: le signe que Richer a une personnalité chic et discrète mais affirmée.
Richer
7/7 | Pas de résa | Entrées 9-15 €, plats 16-18 €, desserts 8 €