The first rule of Fish Club is: you do not talk about Fish
Comme le Fish Club va rapidement se transformer en fight club pour avoir une table, moi j’ai pris un peu d’avance. J’ai essayé toute la carte en mode friends & family cette semaine, parce que ça ouvre ce soir, doucement, mardi prochain, carrément. Alors le Fish Club, petit frère fishy du Beef club, comment ça marche? On pousse la porte juste à côté de son petit frère le Beef Club et on tombe dans la même déco chic et style, tons maritimes, signée, comme l’Expérimental Cocktail Club, l’Experimental Beach club, le Prescription ou la Compagnie des vins surnaturels, Dorothée Meilichzon. Tabourets, fauteuils ou bar, debout, assis, à l’apéro, en after ou en dinette tapas, le Fish Club se pratique à toute heure, jusqu’à 23h côté food. 100% fish bien sûr ce Fish Club, façon cevicheria, bar à huîtres et tapas de la mer. Dans un mois, on pourra comparer avec celle de Bertrand Grébaut. D’ici là, faites vous le palais au Fish Club : le ceviche est mortel!
Démarrez par un Pisco sour/tarama (9€). Revenue du Pérou, l’équipe de l’Expé maitrise comme nulle autre le pisco. Moi suis devenue directement accro, mon lendemain s’en souvient encore… Puis dans la partie Crispy, les crabcakes (10€): croustillants et pas gras, bien relevés. Rayon Charbon, brochette craquante de poulpe en gros morceaux et chorizo (10€). Reprenez un pisco ! Petit raté pour le tiradito verde: poisson (thon blanc ce jour là) taillé épais, texture molle. par congre, il faut reprendre 2-3 ceviche (15€) sans hésitation. Dés de patate douce et de thon, gros grains de maïs, frais et croquant, joli jeu de texture et leche de tigre, le fameux assaisonnement jus de citron vert, oignon, fumet de poisson, piment, ail, gingembre. Faut dire que le Fish Club a mis le paquet: formation de Thomas Brachet, le chef, dans le saint du saint du ceviche: au Pérou, Pedro Miguel, chef du Malabar. Reprenez un pisco Sour pour la route.