Expérience brie noir !
Samedi dernier au marché d’Aligre, j’ai renoncé à ma côte de boeuf vue la queue chez Brunon (jamais y’a des queues comme ça à Marseille chez les bouchers!), par contre j’ai craqué chez l’excellente fromagère voisine – Pommier – pour les bries: de Meaux, de Melun, coulants, épais et… noir! Une curiosité inconnue à mon palais pourtant bien nourri. Le brie noir, m’explique la crémière, « c’est un brie ultra affiné », un an environ… Une grosse galette de la même forme que le brie mais plus fripée et plus plate. Le truc quasi empaillé avec morceaux d’herbe fossilisés dans la croûte et pâte en inclusion entre trois bords stupéfiés. Le brie Pompéi!
Vivons so food, mais vivons good (envers les artisans) : me voilà donc repartie avec mon trio de bries, dont, La chose. Celle-ci se mange, m’a-t-il instinctivement semblé, tranchée très fine à la façon d’un vieux parmesan, avec parcimonie quand même « et aussi avec la croûte« , m’a assuré la fromagère. J’en ai quand même enlevé un peu, trop épaisse à mon goût. Mais bon, carrément pas mal le brie blacky! Si si, surprennamment bon. On retrouve dans le brie noir le goût du brie… et du noir, de l’ultra sec quoi! Un peu salé, sec, à nul autre pareil. A travailler côté recette: peut-être sur une frisée ou une charcut? Si vous avez des suggestions, ce sera un nouveau terrain d’exploration pour mes papilles.
Pommier
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