Il y a des journalistes de terrain qui vont en Syrie, d’autres en Palestine, des flics non flics qui essaient la vie avec gun, pour voir vraiment ce qui se passe, rapporter les faits, témoigner. Moi, je me lance de ma chaise dans une période sans gluten, no glu, gluten free! Un truc de dingue: un mois sans gluten. Je vous rappelle que j’ai déjà viré vegan et tenté les laits aux végétaux… Là, je passe au zéro blé et tout ce qui s’en suit. Au delà de vous raconter quotidiennement mes petites frustrations, ma motivation est liée à une inflammation des lombaires qui me pourrit la vie depuis plus d’un an. Or, dit-on le gluten est sérieusement inflammatoire. Non pas que j’en mange des tonnes, et surtout pas du mauvais. Je ne mange plus que du très bon pain, la plupart provenant de la Maison St Honoré qui travaille des farines issues de blés de population , je mange des gâteaux maison faits à base de farine en provenance d’une épicerie militante de Nyons, je fais mon propre pain de mie, je ne bois pas de bière,  jamais de plats tout préparés, à priori, et même si j’aime tremper dan mon café les petits gâteaux qui l’accompagnent souvent, si mon dej préféré quand j’ai pas le temps c’est du pain et du fromage, si j’adore le petit croissant du dimanche et les mouillettes de l’oeuf à la coque,  je suis loin de la gluten gloutonne. D’autant que comme le reste, j’ingurgite plutôt du bon gluten et tout ça en quantité assez limitée. Mais bon, tout est bon à essayer. Adieu donc, pâtes, pain, cakes, madeleines, crêpes, pan bagnat, pastels, pizza, sandwichs. Et avec, exit le fromage, le sauçage des tomates, les pâtes au pesto estivaux, que des trucs que j’adore! Je vais pouvoir explorer toutes les nouvelles pistes de farines, graines, flocons, des gâteaux sans farine, sans beurre, sans rien. Je rejoins la vie libre, la cuisine de pleine conscience, les in love with allergen free. Un univers s’ouvre à moi. Keep in touch.