Fête des mères: le cadeau #metoo
« Les mamans, de Ouagadougou au fin fond du Pérou, on a besoin d’elles » ! Macron a dit: fêtez la fête des mères! Je ne compte plus le nombre de mails reçus ces dernières semaines autour des macarons en coeur, des juicers portatifs, des petites culottes en dentelle bio ou des carottes god! Les marketeux enchainent d’ailleurs sur la fête des pères: pour eux, cravate, rasoir mais surtout whisky! Mais à l’heure du #metoo, si on a certes aimé nos colliers de nouille, désormais nous les mamans, on veut ça, des box de bières, des pots de ganja à planter sur le balcon avec le basilic, des massages thaï, des magnums de champagne et un placard rempli d’alcools forts! Pour les petits budgets, Ricard vient de sortir un pastis aux plantes fraiches cultivées sur la plateau de Valensole en Haute-Provence: légèrement plus aromatique, tendance moins anis (y’en n’a plus!), plus fenouil, aneth, sauge ou réglisse que le Ricard habituel, parfait pour les mamans adeptes de phytothérapie! Pour les mamans plus pointues, on tapera chez notre distillateur national: Guillaume Ferroni sort chaque année son pastis du château des Creissauds millésimé (2016 en 2018), inspiré d’une recette ancienne à base de 18 plantes cultivées et sauvages du château d’Aubagne.
Pour les fucking good mothers (même les noglu!), un petit Jack. Terminé le bourbon de nos jeunes années, Jack Daniel’s se met à la mode du Rye. On s’est déjà le fait le palais à coups de léchage de doigts de ribs bien gras à ce whiskey de seigle, ici filtré sur une couche de charbon de bois d’érable qui confère à ce spiritueux, se buvant fort facilement, un léger fumé. Donc pas d’hésitation pour remettre mamans sur les rails.
Plus sélect, reloadez la spirithèque de la reine mère! Tapez dans la jolie collection des 18 spiritueux de la Distillerie Générale (chez Damiani à Marseille, Julhès à Paris). Une gamme « from grain to glass« , résume Thierry Daniel de Liquid Liquid qui a participé à la sélection de Ricard, autrement dit « des degrés naturels, des premiers futs de remplissage, des signatures de maitre de chais. Un côté artisan dans l’esprit d’Hermès ». Voilà un argument qui devrait parler aux mamans à l’heure de l’apéro. Et y’en a pour tous les types de mamans: 18 eaux de vie en tout (5 whiskys, 3 cognac et armagnac, un gin d’artisan unique, une gentiane incroyable, un rhum de Cuba) et pour les s Pancho Villa, le Mezcal arrive en septembre. L’idée de ces petits flacons, vendus entre 45 et 90€, que maman confondra volontiers avec son Chanel n°5, c’est d’inciter à poser ses lèvres sur un spiritueux comme un geste initiatique. Se faire sa propre bibliothèque de spiritueux…
Pour une fête des mères réussie, on n’oubliera pas le sweet Suze, Génépi ou « Armagnac is back ». Les enfants, pensez aussi au verre qui fait chic. Ou alors suggérez à papa, quand même, une petite paire de Louboutin, histoire que maman boive son drink façon Rihana.