C’est pas parce qu’il pleut qu’il faut aller au Parpaing qui flotte mais parce que ce bistrot jette un peu un pavé dans la marre bistronomique marseillaise. Celle des adresses ambiancées, décontractées (parfois un peu trop…), colorées. Un très grand comptoir où boire un verre de vins tendance nature ou siroter un cocktail fait de spiritueux de référence. De grandes tables à tabourets hauts pour manger à la cool avec des potes. Des tables de bistrot pour s’attabler devant de larges assiettes généreuses. Poisson ou viande, du veau, du merlu, de bonnes purées d’hiver, le tout avec des jus qui ont du gout et de petits surplus qui font « le truc » (des herbes, des chips de légumes croquantes, des oignons toutes couleurs, des assaisonnements maison), le tout dans les prix du midi fréquentables (15€). Le soir, ça passe en tapas (6.10€). Pour les discussions intimes, c’est un peu bruyant mais c’est pour ça qu’il est bien ce lieu: grand et vivant! Rare à Marseille, surtout dans ce quartier que je désertifie complètement. Le Parpaing qui flotte tient aussi un programme régulier de surprises parties et autres sexual healings (prog à suivre ici). A quelques mètres de la boulangerie les Mains libres, la nouvelle vie du quartier Chave…