Mes crêpes au Cointreau
Cet après -midi vous allez peut-être faire des crêpes Suzette pour les enfants du mercredi, non? Je vous suggère d’y aller carrément sur le Cointreau : ça calme, c’est bon pour la gorge, ça fait du spectacle (le flambage) et surtout, ça endort. Parce que pendant la sieste, vous allez pouvoir feuilleter tranquillou le petit « Night-Time walks by Alfred Cointreau » histoire de penser aux cocktails que vous allez vous taper quand la baby sitter va arriver. Alfred Cointreau, 6è génération du nom, digne et dernier héritier d’une famille angevine multi centenaire, profite de son titre de « Heritage Manager » pour faire le tour du monde des bars voir si tout le monde est bien ok sur cette liqueur familiale à l’orange. Baptisé au Cointreau, ce héraut de la marque orange a rassemblé ses souvenirs de noctambule planétaire infatigable dans un très joli ouvrage, sensiblement illustré par Jessica Lisse, « dosilement » (ah les problèmes de dos…) écrit par moi même et adroitement édité par la Fabrique de l’Epure. Hong-Kong, Paris, Budapest, Sydney, Portland, tout le monde y passe, d’anecdotes en bar fétiches, de crazy bartenders aux lieux les plus secrets. Ainsi on découvre que l’on peut boire des cocktails dans des beauty bars de la capitale nigériane : « Lagos, première ville du continent, compte un paquet de coiffeurs afro. Dans cette mégalopole tentaculaire, parfois, ces maisons de beauté deviennent aussi beauty bars. Et au beau milieu des temples de soins esthétiques et capillaires, on peut se faire servir un Cointreau Fizz comme on peut se faire poser des ongles« . Ou qu’à Dubaï, destination de l’extravagance, on se permet tout, y compris de mettre des bouteilles d’alcool à la vue de tous. Comme « on ne peut, par exemple, avoir de bouteilles d’alcool en back bar, ni de marques en facing, on ruse alors avec des vitrines dépolies qui floutent les étiquettes des flacons« . Loi Evin oblige, ce tour du monde de bonnes adresses cocktails en compagnie d’Alfred Cointreau n’est disponible en France, en exclu, qu’ à la librairie Galignani. Et si même après quelques Cointreau fizz, vous n’êtes pas « fluent » en anglais, je pourrais vous envoyer ma version française des textes concernés. Enjoy la crêpe.