A quoi ressemblera le nouveau restau du Palais de Tokyo
Cocktails Spirits #10, c’est parti! Deux jours de mix à la Maison Rouge où l’on parlera de bars zéro déchets, de femmes derrière le comptoir et de belles histoires de bars résistants à Kaboul ou Port au Prince (Hotel Olofson. 16h40 lundi). On entendra aujourd’hui la troupe de l’EEC (18h50) qui vient d’ouvrir Henrietta hotel à Londres et Balagan à Paris, raconter son sens de l’hospitalité. Ce dixième anniversaire, qui est aussi le dernier à la Maison Rouge, accueille les très attendus Quixotic projects (15h). Ils viennent dévoiler l’éco système savamment conçu pour leur nouveau projet d’envergure (1 restau de 400 couverts, 2 bars, une terrasse, 300 cocktails jour, etc) qui ouvre au Palais de Tokyo fin juillet: les Grands Verres. Je vous en dirai plus cet après-midi sur ce projet qui va révolutionner la gestion de restaurants. D’ici là, petit aperçu graphique de ce nouveau restaurant dont on va beaucoup parler qui remplace le Tokyo Eat. La direction du musée voulait « du nouveau ». Madame est servie.
L’iconographie et toute l’identité visuelle, indications d’orientation comme menus et cartes des Grands Verres, a été confiée aux Graphiquants, excellent studio de graphisme parisien, qui signait notamment l’édition 2017 du Grand Saut Hermès au Grand Palais. « Le nom, les Grands Verres, est inspiré de l’oeuvre historique et inachevée de Duchamp, le Grand Verre dont le nom original est « La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, m’explique Maxime Tétard, chargé du projet aux Graphiquants. « Notre travail a consisté en un exercice de style proche du Palais de Tokyo et de l’art contemporain. Des dessins de lettre pour le logo plus des systèmes d’accrochages et de luminaires pour faire le lien entre les différents espaces et la terrasse. On ne s’est pas contenté d’une signalétique basique mais on a crée des installations, des empilements d’éléments bruts de récupération pour créer des potences d’informations qui deviennent quasiment des sculptures. Il y a beaucoup plus d’images que dans un restaurant habituel. Pour le restau par exemple, on va mélanger cuisine et art. Revisiter les habitudes de représentation de la photo culinaire par exemple. Ce qui nous intéresse, c’est la composition, la plastique d‘équilibre entre la nourriture et les installations. Ce ne sera pas des images sexy mais plutôt une association plus brutale et artistique de la matière première que sont les fruits légumes. On veut mette en valeur les produits sans montrer la réalité culinaire« .