Pressing is good f..ing!
On l’avait connu marketing au F…ing. On le retrouve dans une rue nommée Paradis, épanoui derrière le comptoir de son Pressing, en train de vending des panini! Nostalgiques de sandwichs chauds de ses années étudiantes, Arnaud Moreau et ses 2 akolytes tournaient depuis quelques années avec leurs recettes de pains chauds de chefs. Silencio, Wanderlust, Septime, Rino, Beef club, ils ont tous fait le « panini en mieux ». Des rond de veau / Mayonnaise aux Anchois / Riquette de Simone Tondo aux Carottes Crues / Concombre / Pousse d’épinard / Avocat / Graines de Sésame de Bob’s kitchen jusqu’aux Bananes rafraîchies au citron vert / Praliné aux noisettes de Gontran Cherrier, ces pains focaccia, briochés, céréales brandés Cherrier ont tourné dans tous les lieux qui font la capitale. Après le Pressing on tour, il y a même eu Pressing, le livre ! Et voilà maintenant la fucking adresse Pressing!
Ces panini griffés se sont donc posés, il y a 3 semaines. Dans un bel endroit du 10è qui bouge, en face de la FFA, ce qui est pas mal pour se refiler les éventuelles plaintes de voisinage. Tables hautes, très large comptoir en béton, coussins face rue, « aucun designer suisse ni ampoule à filament », résume le taulier mais une chouette ambiance dans les codes actuels. A la carte, quatre panini par saison dont un de chef guest, deux-trois petites salades, idem coté desserts et de temps à autres, des surprises de nouveaux chefs du quartier en plus. En ce moment, c’est le généreux Thomas Brachet des Arlots qui nous emmène mollement, mais chaudement, vers l’hiver: les escargots bavent sur la poitrine de cochon qui dégouline de persil et de raifort (9€) le tout freiné par un piment d’Espelette. J’adore. Ou alors on se prend le Galien du chef résident (Galien Emery, ex de la Kicthen Galery bis de Ledeuil, qui a travaillé avec Adrien Ferrand): avocat, carottes, pickles, cornichons, oignons, sauce tandoori (8€).
Le soir, Pressing fait du vrai manging. La street food laisse place au restaurant. Le bar à manger devient table à manger. On descend des tabourets hauts et on se met à partager sur des chaises les petits plats de Galien, des anguilles fumées/coco/beurre blanc, raviole de boeuf/bouillon/girolles et autres poitrine de porc confite/légumes rôtis. On boit des super vins nature vraiment sélectionnés (pas de goût de ferme mais des Foillard, Da Ros, Arena, Valette à prix un peu élevés) par Valentin Pataux, le 3è de la team Pressing. 5 cocktails (10€) bien choisis et bien faits (type Spritz au Select et Proseco au nature).