Les Arlots: bistrot sensible
Comme je n’avais qu’une toute petite faim hier midi, je ne vous parlerai que très rapidement des Arlots. J’y reviendrai lorsque j’aurais dignement honoré le joli travail acharné de Thomas Brachet. Ce jeune cuistot a quitté Fish & Beef Club et heureusement remplacé un certain Mouloud connu dans ce haut du Fg Poissonnière pour ses seuls couscous du vendredi. Coup de peinture, déco simple et redécouverte des fenêtres et voilà les Arlots. Petite équipe, très belle cave et carte créative. Thomas est le genre de chef à revenir dans ses cuisines le lundi pour fabriquer des mètres de saucisses. Pour dire qu’on en plaisante pas ici avec la bonne chère.
Le midi, avec une formule à 20€ (du genre aubergine pastrami et sésame/pluma, champignons, cresson/clafoutis aux mirabelles, le bistrot de Thomas est blindé. On peut espérer se faufiler entre les tables serrées pour choper vers 13h45, 2 petites chaises encore chaudes. Le soir, c’est complet! Mais hier, c’était coup de bol: « Upian, stories & interfaces », sérieux refondateur de mon blog!, m’a ouvert sa table. Plat du jour à 14€: soupe corse! « Celle de ma maman » et deux Brachet dans la salle pour l’approuver. On touchait le sensible. Bien sûr, on s’abstient alors de critiquer cette version insulaire de la soupe au pistou… D’ailleurs, c’est du zéro défaut. Bouillon liquide et goûts condensés de légumes (haricots blancs & verts, blettes, tomates, basilic, etc) et de gros morceaux de poitrine de cochon de caractère, le tout cuit 2h, pâtes, parsemé de parmesan et servi avec une petite tartine de pain grillé. Ça tient la journée!