Le poivre pour le nuls
Avant ma rencontre avec Karine Blanc, il y avait le poivre. Gris, noir, vert… Depuis il y a le noir de Madagascar, le noir de Penja et le noir de Sarawak… Et puis le poivre à queue, le Maniguette, le rouge Cambodia, les baies de Timut, etc. Voilà que ma cuisine s’est compliquée et révélée tout en même temps. Equipée d’un mini poivrier, je dose chaque baie pour chaque aliment. Ma collection d’épices s’est enrichie d’un tas de tubes verts foncés, noirs, des petits grains fripés, des ronds lisses, des nuances de gris. Ouvrir un tube, c’est ouvrir l’imaginaire. L’oeuf à la coque n’a plus la même saveur. Juste parsemé de Penja fumé, il prend d’un coup des parfums insoupçonnés. Comme le poivre reste encore pour la plupart d’entre nous un milieu inexploré donc complexe, Karine vient d’ouvrir son site internet avec toutes les infos nécessaires du poivre pour les nuls. Site marchand, il récapitule les notes de grains dans chacune des catégories, blancs, rouges verts, noirs et faux car même dans le poivre, il y a des faussaires. La différence entre le blanc de Phu Quoc et le rouge de Phu Quoc? les notes plutôt végétales, boisées, agrume, animales de chacun; leur puissance. Et surtout, les associations possibles, avec en plus un tas de recettes aux poivres que Karine explique hyper simplement. In fine, le prix et la possibilité d’acheter en ligne. Sarabar for ever!