Quand tu es journaliste culinaire et que tu écris sur la crème, tu n’as que des envies de crème. Quand tu écris sur le cocktail, à 19h, te vient l’envie d’un dry. Et quand tu écris sur la banane, comme je l’ai fait récemment aux Inrocks, tu as envie de banane! Je vois depuis quelques temps toute la vie en jaune. Je m’enfile des glaces banane flambée au Glacier, je me fais dès le petit déjeuner des bowls yaourt/banane/noisettes, je gave ma fille de milk shakes, j’écoute Lio, bref, j’ai la banane! Comme j’en achète un peu beaucoup, elles finissent par méchamment s’alanguir dans le frigo. Du coup, c’est banane flambée. Mais comme la petite est en passe de virer alcoolique, j’ai cherché une nouvelle solution : cake à la banane bien sûr. Car ce gâteau requiert dans ses principes, des bananes trop mûres! C’est bien là son meilleur atout. Cherchant une spécialiste, j’ai de suite pensé à Trish Deseine, qui a effectivement, commis en bonne anglo-saxonne un banana bread. Mais comme je tâte en ce moment du terrain no glu, je me suis mise en quête de recettes sans blé. Au final, j’ai fat un mix de tout à et voilà ma recette de cake à la banane pas 100% sans gluten parce que j’hésite franchement à sauter véritablement le pas. J’ai opté pour la farine de riz (d’abord parce que j’en avais dans mon placard pour les crêpes), ensuite parce que l’effet un peu spongieux collant du riz, ne me semblait pas entraver l’esprit banana cake – un rie humide -, bien au contraire. J’avais quand même envie de croquant gourmand, alors j’ai inséré des graines de pavot qui font craquer chaque bouchée. Bref, résultat nickel, carrément bon, très yankee.