Verre Volé : le bien nommé
J’ai découvert cette semaine au Verre Volé, le Vin Rouge de Thierry Puzelat et suis instantanément tombée in love. Un genre d alcoolisme flash. J’en prends donc direct une bouteille pour la maison: 10,9€, meilleur rapport qualité prix du moment. Comme ça se boirait par litres… Je reviens donc le lendemain. Cette fois, le même Vin Rouge est 9,9€, après vérification par le boss lui même et par téléphone à la cave parce qu’au restau, Cyril Bordarier ne se souvient plus du prix. Parfait, toujours aussi bon mais encore moins cher. Mon alcoolisme aidant, je reviens une 3è fois dans le jour suivant et cette fois j’en prends 2: 21,8€! Sans mentionner la surfacture, j’indique que la veille, c’était un euro de moins. « Ah, non, c’est 10,9€, ils se sont trompés, qui vous a servie?« , me répond le pet sec. Moi: Ben le patron ducon, et il a même vérifié à la cave. Le type prend quand même la peine d’appeler à son tour : ah oui, c’est 9,9€. J’avais aussi envie de bulles natures: un Bubulle de Jousset marquée 14,9 me fait de l’œil. Quand je prends la bouteille, le mal aimable m’indique qu’ils se sont trompés c’est 18,9!
Le sur sur lendemain, pas rancunière ou trop conne, je retourne au Verre Volé parce merde quand même j’aime bien leurs vins mais je vais au Verre Volé Cave, rue Oberkampf, avec espoir qu’ils seront plus souriants. Effectivement, samedi on passe Bowie. Malheureusement : ça sourit pas plus. Tu finis par te décider pour le Bois des Merveilles de l’ami Jean-Baptiste Sénat affiché, en 2012, à 24,9€. On descend pour vous la dernière bouteille, celle couchée derrière celle en façade bien marquée 2012. Sauf que la tienne est en 2014. « Et oui, ils ont plus de 2012 au domaine, mais vous pouvez changer de vin si vous voulez« , glisse-t-on au client d’un air agacé. Mais par contre prix inchangé que le 2012. Allez, ça va qu’on mange bien au Verre Volé (mais cher), parce que pour la picole et le sens commercial, on passe son chemin.