A table, citoyens
Descendre du train dans la sinistrose parisienne lundi à 21h30, apeller Bones pour savoir si c’est ouvert et s’entendre dire, « mais carrément, on vous attend« ! Retourner dans le 11è, prendre de l’amour instantané chez Septime rue de Charonne, se taper un Pfifferling au Paul Bert rue Paul Bert, aller à Table, revoir les Deux Amis, retrouver l’Osteria del anima. Ne pas oublier le lièvre à la royale de Rodolphe Paquin qui a fait #portesouvertes vendredi soir et transformé le Repaire en hôpital de campagne. « Tout va bien« , dit-il ce matin, « ca n’est pas nous les plus touchés« . Boire un Fluctuat Nec Mergitur au Mary Céleste. Aller à la nouvelle Coupole qui annule sa soirée jeudi mais reste « lieu de vie et de partage pour les Parisiens et nos clients du monde entier« , précise son directeur Vincent Lemaître. « Nous serons heureux de vous serrer dans nos bras, de sentir votre énergie et votre courage« , nous dit Monsieur Bleu. Les chefs de Muxu sont presque prêts à nous faire l’amour, alors go go go : « on va vous faire à manger avec plus d’amour que jamais, et tous les autres jours et les autres soirs aussi« . Youpi et voilà (qui a fermé mais ouvre tout juste une résidence en ce moment aux Caves de Prague) ! Sortons, mangeons, buvons, vivons! Oui il faut le faire non pas parce que le Fooding, soutenu par le Syndicat des Hôteliers, nous y enjoint, profitant au passage de se faire un bon coup de com et se refaire hashtag après l’intitulé très malheureux de mauvais concours de circonstance reçu vendredi 13 pour la sortie du guide - » les bobos sont morts, à table les faubourgeois » – mais parce qu’il faut reprendre la vie. Ils nous ont fait mal. Faisons-nous du bien.