Début de semaine en ramen
Commençons la semaine bien tranquille devant un grand bol de nouilles. Chez Dosanko, on ne vient que si l’on envie de soupe aux nouilles. La queue qui se forme dès 12h30 devant ce spécialiste de ramen – Dosanko appelle ses ramen des larmen. Il doit y avoir une subtilité nippone que j’ignore – témoigne de la bonne adresse. Larmen Shironeri, larmen tsutaya, larmen shoyu, derrière ces noms barbares se présentent de grands bols de soupe plein de nouilles et de bouillons divers et variés. Veggy, au porc, aux fruits de mer, au sel, au beurre… Avec quatre choix de bouillons: au sel et beurre, à la sauce soja, au miso blanc (pâte de soja fermentée) et au miso rouge. Il faut se planter au bar et regarder ces bras tatoués remplir, vider, reremplir et ajuster avec goût, dans de grands bols jaune Amora les éléments qui constituent la soupe du jour de votre choix. Comme toujours chez les Japonais, rien n’est laissé au hasard. Les gestes des deux clônes en cuisine sont comme un ballet pour nouilles. Ici, celles-ci sont presque al dente ce qui laisse le soin de les mastiquer comme des spaghetti. On s’en sort pour une douzaine d’euros, le ventre bien rempli et le corps réchauffé. Petite précision : venez tôt, ou tard, mais pas au milieu, c’est vraiment blindé.