On dej au Bon Marché?
Après la razzia à la grande Epicerie au rez de chaussée, montez au 1er étage achever la CB chez Marimekko ou la Cornue. Avant ça, passez par la Table histoire d’avoir l’estomac solide. Exit Casa Bini (Primo Piano est passé dans le magasin principal avec Rose Bakery). La Grande Epicerie a installé en lieu et nouvelle place un nouveau restaurant sous la nouvelle verrière. Cube de verre central avec vue sur les escalators, c’est le meilleur spot pour observer les belles bourgeoises mais surtout ce grand magasin en mouvement. Les cuisines sont ouvertes de l’autre côté de la passerelle (des cours s’y déroulent régulièrement) et les plats traversent tranquillement le parquet clair. On mange tout autour, ou carrément dessus, le comptoir central. La carte n’est pas très longue mais bien choisie. Et surtout, jusqu’au 18, on y découvre la cuisine de Taku Sekine, le chef invité pendant l’expo Japon. Plats vifs et métissés. Je me suis mesurée au chef nippon sur l’entrée la même salade de haricots verts et pêches (11,5). Avec Taku, on mange aussi du concombre chaud et rôti comme les grosses courgettes jaunes et rondes ! Tout ça avec une bonne tranche un peu grasse de boeuf de Kobe (38€). Il y a de l’acidité, en contraste du bon gras. Et même si on n’a plus faim, il faut taper dans la carte des desserts. Le Mont Blanc version mont Fujiyama est superbe (10€)! On trompe Angelina avec Kyo. Pâte de haricots rouges en petits monticules mêlée à celle de marron, meringue Fukushima en mille morceaux avec ses nuages addictifs de mousse de yaourt et marmelade de yuzu éparpillée. Allez… filez en face, au Bon marché. L’expo Japon regorge de folies nippones à glisser dans sa cuisine.