Rédacteur en chef: Tony Conigliaro. Contributeurs : les photographes les plus créatifs de Londres. Drink Factory avait prévenu depuis 3 mois: ce sera une revue de cocktails exclusive en édition limitée réalisée avec les meilleurs photographes de Londres et les plus créatifs. Cette équipe de pionniers plonge dans les racines du drink. Aux confins du cocktail, elle pousse l’imaginaire, boire et recommencer comme si rien n’avait existé. Anti saveurs, anti drinks, Drink Factory est gothique! Le semestriel opère une plongée dans le monde de la littérature, du cinéma, de la religion et du lifestyle gothiques. Drink Factory, c’est le côté obscur du cocktail. Une centaine de pages de créa photos élliptiques autour d’un nom de cocktail et un lexique de recettes obscures : Bone marrow, un jeu sur l’hyper sensibilité pour créer une version veggy de la moelle et de l’os (thé noir, cèpes, consommé de cèpe, réglisse, agar agar, whisky. Servir dans un os à moelle), Soleil Noir, Tears, etc. Pour nous rappeler que les bartenders opèrent entre deux mondes: celui qui veut échapper à la journée et entrer dans la nuit. « Nous sommes entre la conscience et l’inconscience, entre la lumière du jour et le sombre de la nuit. Nous sommes les créatures de la nuit ». Drink Factory questionne les frontières entre le bon et le mauvais en bouche. Est ce que je vais vraiment mettre ça dans ma bouche? Et moi ça me plaît quand on me dit : « on se fout totalement de la question de la reproduction car elle impose la stagnation. Nous voulons simplement investir les significations des saveurs, des goûts, des arômes et du visuel ».