Tony Soprano : mort de la pasta mafia
La mort de James Gandolfini et c’est toute la pasta du petit écran en deuil ! Tony Soprano n’est plus. Le mafieux à la fourchette plus rapide que le coup de fusil s’est éteint au pays de la pizza. Pas mal pour un mafioso…. Tony c’était le type qui plongeait la tête dans le frigo avant d’embrasser sa femme, qui réglait ses affaires la bouche pleine et qui négociait ses contrats les plus juteux sur une nappe en toile cirée. Tony Soprano, c’est le mafieux gourmand. Prêt à tromper sa femme mais à oublier toutes ses maitresses pour le pie à la ricotta de Carmela. Le gros dur le plus confort food du New Jersey. Le mec a enterré plus de Sunday gravy que de traitres. Il s’avale des burgers comme il fait l’amour: en un coup. Et fourre sa main dans les chips comme sa langue dans la bouche des femmes. Tony Soprano c’est le génial paradoxe du dur à cuire fondu de cream cheese. Aussi coriace qu’un os de lapin carbonara. Aussi tendre qu’un gratin d’aubergine à la parmigiana. Sa vie entière est impassiblement obnubilée par la bouffe, du nom de son cheval –Pie O my – à la nourriture des canards qui l’obsèdent. Ses équipes lui rapportent plus de kilos de sfogliatelle que de kilos de coke. Ses affaires les plus sérieuses sont scellées devant un plat de macaroni & cheese. Ses maitresses prennent feu en lui préparant des oeufs au plat. Ses verres de vin sont des piscines. Le snack est son QG. Le restau italien de son cousin, son 2è bureau. Le type a vous faire regretter d’avoir jamais eu un « Vesuvio restaurant » près de chez vous. Plus RigaTony, y’a pas. Poussy, Paulie, Ralphie, tous ziti! Heureusement nous reste le Soprano’s family cookbook, la compil d’Artie Bucco, spécial Mario batalli’s green beans et lasagna mafia…
Moi, chaque fois que je regarde un épisode, j’ai faim ! Les Soprano ça m’a toujours donné des envies de meurtre di Cecco. Allez, ce soir, macaroni al forno! RIP Tony baked ziti