Pudlo, Arabian & sofood
Quand Gilles m’a dit « on va chez JP Arabian, tu verras c’est une grande gueule qui vaut la peine« . J’ai fait un « mmm » dubidatif et accusé un bon retard à la marseillaise mais de bonne humeur, le Pudlo m’a smsé un joyeux « pas de pb« . Le Caméléon, Jean Paul Arabian, j’allais pas y couper….La seule Arabian que je connaisse, c’est Ghislaine. Mais si elle en a gardé le nom, madame n’est plus madame, un peu Frederik Grasser Hermé quoi… Toujours curieuse de ces plongées dans l’arrière cuisine, j’ai accéléré le pas. Une génération que je n’ai pas connue, qui refait toute la cuisine quand elle se retrouve, la galanterie féminine et un bon Chassagne-Montrachet de Ramonet, etc… c’est toujours plaisant.
Et pour « qu’est ce qui me ferait plaisir? » Et bien une salade niçoise que ce presque marseillais, qu’il m’a dit Arabian, m’a vantée comme la meilleure qu’il soit car à moitié canoise. Toute fraiche et juste à l’huile d’olives. Et puis surtout, des ris de veau + morilles et asperges. Rien à redire, du classique classiquement bien fait. J’ai aussi pioché dans l’improbable cervelle et langue de veau tiède sauce gribiche de Pudlo – il n’y a que ce genre de maison pour faire encore de la cervelle mais qu’est ce que c’est bon, fin, un poil gras et fondant – et l’ai convaincu de goûter mon faux crumble à l’ananas, meilleur à mon sens que son nougat glacé qu’il m’a vendu comme « le meilleur de Paris« .
Comme attendu, Arabian et Pudlo ont un peu refait l’histoire, on a rigolé, puis les deux bonhommes m’ont reparlé des Grandes gueules et dédicacé leurs recettes recueillies par Gilles Pudlowski. « Cette adresse sans étoile en vaut d’autres » conclue Pudlowski p18. Et son menu du midi, préparé par un charmant David Frémondière, aussi || M : 29 € (24 €) | C: 65 €.
Et le
LE CAMELEON || 01 43 27 43 27 | F dim