Trop grosse pour moi toute seule, trop fragile pour emporter à Marseille, trop exceptionnelle pour ne pas la partager, j’ai soumis ma côte au Nikka à un jugement hétéroclite, tandis que 12 journalistes la dégustaient au Nomiya : un grand amateur de whisky, trois enfants et deux bonnes goûteuses mais cuisinières abstraites. Impressions collectives:
« Exotique ! Viande tendre, parfumée, mais qui ne révèle tout ses arômes qu’une fois arrosée de la succulente (quoique un peu grasse) sauce qui l’accompagne, et qui ne ressemble à aucune autre sauce connue à ce jour. C’est un mariage de goûts (viande et whisky) très original, inconnu, qui donne l’impression de manger un plat exotique. Evidemment le piment relève le tout, et renforce l’exotisme. Par contre, ce n’est pas un plat à servir tous les jours : on s’en lasserait. Mais pour un repas sortant de l’ordinaire, pour faire une surprise à des gourmets, c’est parfait | Le côté terroir est très présent. Et la marinade fait ressortir de le côté tourbé du whisky. Le Nikka est vraiment présent sans être trop prégnant | Tout le monde s’est esclaffé sur le sac ! »