Le rôti et son yorkshire
Dans ma famille, c’était comme ça le dimanche midi : un peu comme Belmondo, le rôti se baladait toujours avec son yorkshire. Sauf que celui là se mangeait en pudding. Le Yorkshire Pudding, c’est une recette que je n’ai jamais retrouvée autour de nul autre rôti mais là, à Cherbourg, c’était comme ça: une espèce d’accompagnement entre purée et crèpe. Quelque chose d’assez improbable mais carrément bon. Un incontournable du boeuf & Cau.
Il se trouve que je n’avais jamais pratiqué le yorkshire et ça m’a pris, là. Tant qu’à faire dans le rôti tradi, faisons tradi. Ecrite en anglais (sans doute issu de ma branche anglaise so so) dans ce fameux livre de ma grand mère qui abrite les visitandines et la marmelade d’oranges amères que je vous ai déjà livrées, le yorkshire pudding est à la page du 24 mai, St Donatien. L’idée, c’est une base pâte à crêpes cuite épaisse à four très chaud.
125 g de farine, 50 g de beurre fondu, 1 oeuf, 25 cl de lait
On mélange le tout, on glisse dans un plat à four bien beurré (et préchauffé dans le four) et hop à four chaud 20 à 30mn. Inratable le Yorkshire Pudding à manger en accompagnement d’une viande rouge. Le yorkshire fait souvent des bulles et adopte des formes aléatoires si bien que l’on se retrouve dans l’assiette avec un morceau plus ou moins charnu. Ca se coupe de même, sans régularité, selon la faim de chacun.
La recette se termine ainsi : « Serve with roast beef »
A faire aussi | marmelade d’oranges amères