C’est le vide dans les restaus et les caisses enregistreuses. En 2009, selon une étude NPD, cafés, restaurants et fast-foods ont eu moins de monde (- 1,2 % par à 2008) et moins de rentrées. La restauration commerciale a perdu 600 M€ de chiffre d’affaires. Si la restauration à table s’en sort mal, la restauration rapide, elle, évite le pire. Sans doute grâce à ses tarifs plus économiques. On a donc dépensé + 1,3%  dans les moules frites, chez les kings du steak et autres pizza pasta. D’ailleurs, 73,3 % s’entre nous mangent sur le pouce contre 26,7 % au restaurant, assis à table. Il faut dire qu’à 4,40€ en moyenne pour un « repas » so food mais toujours so good, ca reste imbattable. A l’heure où s’ouvre le salon du sandwich, burgers et autres jambons beurre ont donc de l’avenir. Mais la clientèle n’a pas non plus vraiment senti la baisse de la TVA. Promise à 3%, elle n’a été que de 1,4%… Les tables qui, ici ou là, ont offert un quart de vin, diminué le plat du jour de 1€, pensé à des menus anti crise, glissé un café, vont eux devoir repenser à d’autres formules magiques. D’ailleurs, ca ne leur ferait peut être pas de mal.

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